"Zébulon 1er" avait choisi France 2 et le très acquis et dévoué David Pujadas pour essayer de se faire un peu reluire après toutes ces mises en avant de magouilles, de dérapages et l'image qu'ont donné l'équipe de clowns métissée que la France avait envoyé en coupe du monde de football... Il ont joué à l'interview et m'sieur Poujadas a bien récité son texte en posant les questions longuement préparées par les conseillers de l'Elysée.
Sur l'affaire Woerth-Bettencourt, le pauvre président se dit victime d'un complot des médias et du PS... Il a placé son ministre, et non moins trésorier, au dessus de tout soupçon. Si m'sieur Woerth ne se souvient pas du chèque de 30 millions d'euros, des enveloppes en kraft et du nom de ses récipiendaires de légion d'honneur c'est sûrement parce qu'il est trop honnête pour s'en souvenir ... Il ne savait même pas que sa femme travaillait à gérér les finances de celle qui finance son parti ... C'est pour dire !!...
Et si m'sieur Woerth, alors ministre des comptes publics, est personnellement intervenu pour brader une parcelle du domaine public à des "relations" c'est sûrement aussi par soucis honnêteté ... (Sources)
Sur les retraites, il se dit victime de Mitterrand, de la courbe démographique et des 35 heures... Faut bien un responsable autre que lui ...
Sur les déficits publics, il se dit victime des collectivités locales... Lui qui ne voit que l'intérêt de "son pays" sans bien sur un mot sur les budgets de l'Elysée et les dépenses engagées pour flatter son orgueil et sa mégalomanie ... (six avions d'affaires et sept Airbus). Après une augmentation perso de salaire de 170%, une augmentation du budget de l' Elysée cette année de 11,45% et une nouvelle voiture , "Zébulon" utilise maintenant le budget de la Défense pour se payer un avion à 280 millions d' euros...
Sur le chômage, il se dit victime de la crise etc...
Pour le reste, le Président a exprimé un très grand sentiment d'autosatisfaction et il a parlé comme si tout se déroulait comme il l'avait prévu, que la France roulait sur les voies de la réussite et de la prospérité ...
Comme quoi on a tord de croire que nous ne vivons pas une époque formidable dans un pays formidable dirigé par une équipe formidable ... Pauvre France ...