La Journée internationale de l'infirmière est célébrée dans le monde entier le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale. Et cette année cette journée revêt un caractère exceptionnel avec la pandémie qui affecte le monde entier et particulièrement la France. En effet avec la politique de restrictions, menée depuis plusieurs décennies, fermetures de lits d'hôpitaux, après l'absence de masques, de blouses, de gels hydroalcooliques et autres matériels de protection jamais la scandaleuse politique de gestion du système de santé Français n'aura révélé autant de faiblesses.
C’est donc l'occasion de réaffirmer notre attachement à vouloir améliorer les conditions de travail des professionnels de l'art infirmier. En effet, la pénibilité de ce métier, notamment dans les hôpitaux, est intenable au point que nombre d'infirmiers et d'infirmières quittent la profession au bout de quelques années, créant par là même, une réelle pénurie auprès du patient, ce qui aggrave encore les conditions de travail.
Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine. Ses contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l'infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers. Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l'importance d'une éducation continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait qu'une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le résultat d'études, d'enseignement, d'entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients...